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La grotte du Vieux Mounoï
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En
1984, Claude Berri tourne quelques scènes de son "Manon des Sources"
entre Riboux et le Castellet. Il fit aménager la grotte du Vieux
Mounoï qui devint ainsi le bassin de la source alimentant le
"bassin de la Perdix" (situé pas très loin) puis le village des
"Bastides Blanches". |

La grotte du Plantier ou grotte de
Manon
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"
... Manon, sa mère et la vieille Pièmontaise vivaient ensemble dans la
grotte du Plantier, au fond des solitudes odorantes des garrigues."
C'est dans le massif de l'Etoile, en bordure du Draïoulet, que Marcel
Pagnol tourne
certaines scènes de son "Manon des Sources" et qu'Hugolin, perché juste
au-dessus lance son "Je
t'aime, je t'aime ...".
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Grotte du Grosibou et Baume Sourne
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La
grotte
du Grosibou au pic du Taoumé, massif de l'Etoile
" ça traverse ! "
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"Je
le vis là-haut ... Je dis dans un souflle : C'est un vampire ? - Non,
c'est le grand-duc ... " Et voilà le Grosibou est né, la désormais
"grotte
du Grosibou" servit d'abri à Marcel Pagnol et Lili un jour d'orage. Ce
devait
être son repère d'hermite, mais il abandonna finalement cette idée. Il
s'agit en fait d'une faille qu'il est possible d'emprunter
(difficilement) pour traverser le rocher du pic du Taoumé.
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Baume
Sourne
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La grotte des Pestiférés
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Dans
son livre "Le temps des Amours", Marcel Pagnol rappelle l'histoire des
habitants d'un quartier de Marseille venus se réfugier dans
les
grottes de La Treille pour se protéger de la grande épidémie de
peste de 1720. Le
nom de " grotte des pestiférés " est resté. |
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L'aven de la Solitude

L'aven
de la Solitude borde la route qui traverse le massif de Siou Blanc. Son
exploration est ponctuée d'une succéssion de grands puits, elle a
permis d'atteindre la profondeur de -197 mètres. Un monument funéraire
rappelle l'accident qui coûta la vie à Jeau-Pierre Claustre dans le
dernier grand puits, on peut y lire : " Jean-Pierre Claustre, 21 ans,
1938-1959, externe des hôpitaux, spéléologue, tombé à l'aven de la
Solitude le 25 juillet 1959. Stalagmit club marseillais." |
Le Trou de Gaspard de Besse
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Le
"Trou
de Gaspard de Besse" dans les gorges d'Ollioules. Gaspard est ce Robin
des Bois provençal, Cartouche ou Mandrin, né à Besse sur Issole le 09
février 1757. Incongruement devenu soldat du Roi un soir
d'ivresse, il déserte immédiatement avec la Maréchaussée désormais
à
ses trousses. Son destin est alors scellé,
il devient le célèbre bandit de grands chemins qui va écumer les
Adrets, les
gorges d'Ollioules, la Sainte Baume et la région de Cuges les Pins.
Arrêté
une première fois en 1779, il s'évade avant d'être repris en 1780.
Condamné à mort, il
est roué sur la place d'Aix en Provence le 25 octobre 1781 ; il avait
24 ans. Des livres, un film tourné en 1934 avec Raimu et un téléfilm
(2007) retracent son histoire devenue
légendaire. |


Grotte Ferrandin, Destel.

Grotte fortifiée du Trou des Fées à Cabasse

Grottes du Croupatier (Ollioules) et de la Foux (Nans les
Pins).

La
Baume Saint Michel à Mazaugues

Extrait
du panneau explicatif de l'ASER : " Prospections, fouilles
archéologiques et enquêtes orales nous apprennent que la Baume a été
occupée depuis le Néolithique (6000 avt J.C.) en tant que halte de
chasse et habitat temporaire lié à des séjours initiatiques. Des
inhumations de la fin de l'Age du Bronze (autour de 1000 avt JC) et des
occupations du Moyen Age (XIII-XV S.) prolongent cette vocation
culturelle des lieux. Au XVIIe siècle, un ermite s'installe dans la
cavité et y aménage une chapelle, diverses cellules et une citerne. Sur
le mur de cette citerne il peint a
fresco
Saint-Michel terrassant le dragon. Le site est ensuite ré-aménagé
plusieurs fois : par des chasseurs, par des forestiers, par des hors la
loi et, en dernier lieu, par des Résistants lors de la deuxième guerre
mondiale.
D'autre cavités inscrites dans la même barre rocheuse présentent
d'intéressants aménagements en pierre sèches, réalisés par des
forestiers ou par des chasseurs à l'époque actuelle."
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Les
divers aménagements occupent une superficie de 250m² divisés en
plusieurs espaces par des murs bâtis au mortier et d'autres construits
à sec. Les aménagements récents (postérieurs au XVIIe siècle) sont tous
en pierres sèches. Les soutènements des terrasses qui étagent la pente
devant la grotte, depuis le porche, jusqu'au bord de la rivière sont
également en pierrs sèches. Il s'agit là d'un travail d'aménagement
important, entrepris au moins dpuis le Moyen-Age et plusieurs fois
renouvelé.
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D'autre cavités
inscrites dans la même barre rocheuse présentent
d'intéressants aménagements en pierre sèches, réalisés par des
forestiers ou par des chasseurs à l'époque actuelle."
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Le
plus spectaculaire : la "grotte du Hollandais Volant",
introuvable car perdu au plus profond d'un vallon
préhistorique de Siou Blanc sert ici un florilège de dénominatifs
associès aux
très nombreuses cavités varoises ; on peut ainsi explorer avens, abîmes
et autres gouffres : " des Crânes, des Morts, de la Plaine des Enfers,
du
Cerbère, du Sarcophage, de la Femme Morte, de la Nécropole, de l'Ile au
Trésor, de l'Enfant Perdu, de l'Illusion, des Chiens Morts, des Lutins,
du Sortilège ou encore de la Réincarnation ... "
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Le randonneur intrépide
n'échappera pas à Méduse qui grince des dents au fond des vallons
d'Evenos.
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Ceux qui n'auront pas
trouvé le fantomatique Hollandais Volant pourront toujours aller saluer
son frère Paradou qui observe
les promeneurs du parc Saint Pons à Gémenos. Ce n'est pas encore
Bugarach, mais ... j'ai entendu ... on m'a dit ... et j'ai vu ...
je ne peux rien dire sur le pic de Bertagne mais sa ressemblance avec
son homologue audois interroge ! Cache-t-il une immense grotte
servant de base secrète à des ovnis ?
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