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PLANTES ET FLEURS SAUVAGES DU VAR ET DE PROVENCE
Jaunes ...
" De même la culture de l'immortelle mérite une mention. Selon une tradition respectable, elle aurait débuté à Sanary et des terrains, appartenant à cette commune et voisins de celle de Bandol, auraient été couverts d'immortelles depuis un temps immémorial. D'après une version plus exacte, la culture et le commerce de l'immortelle ont été créés à Ollioules. "  (Le Bassin du Rhône : revue scolaire et populaire d'histoire et de géographie locales - 1913).
Les Blanches
Ornithogale
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Anémone
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Jaunes
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Vertes
Les autres ...
Autres

bolb
C'est joli, mais c'est une plante, un lichen, un champignon, un animal ... ? Et bien, ni l'un, ni l'autre, c'est un Blob !

L'extraordinaire Blob, cet organisme unicellulaire primitif, totalement inoffensif, affole les biologistes et défraie toutes les chroniques scientifiques, et il a de quoi. Ni plante, ni animal, ni champignon, cette cellule géante sans cerveau ni système nerveux est pourtant incroyablement capable d'apprendre et de transmettre son apprentissage, génie de l'habituation, il est capable de trouver la sortie d'un labyrinthe au milieu de substances aversives. Résistant, il sait entrer en dormance quand les conditions lui sont défavorables (sècheresse, UV, soleil ...) puis de se réveiller rajeuni ! Il sait cicatriser ses plaies, peut croître de 4 cm en 1 heure et dépasser le m² - c'est de là qu'il tire son nom "Blob", référence au film "Danger planétaire", titre original "The Blob" (en anglais : pâté, goutte ...), film de 1960 avec Steve McQueen qui relate l'histoire d'une substance visqueuse qui dévore tout sur son passage. Sa reproduction est aussi un exercice de fusion biologique particulièrement atypique. Gourmet, il aime les flocons d'avoine et le blanc d'œuf ! Vieux de 500 millions d'années, son nom scientifique est Physarum polycephalum.

Facile à voir, oui, notamment après les pluies d'automne dans les sous bois humides et ombragés. Vous trouverez des articles passionnants sur internet, notamment des vidéos, tout particulièrement celles d'Audrey Dussutour, blobologue.

immortelle plante fleur jaune
Immortelle - Helicbrysum

Le saviez-vous ?  Au XIXe siècle, " La fleur funéraire par excellence est l'immortelle. "
et c'est à Ollioules que tout a commencé.


La culture et le commerce de l'immortelle ont été créés à Ollioules vers 1815, 1820 avant de s'étendre à l'époque à la Ciotat, Saint-Cyr-sur-Mer, la Cadière d'Azur, Bandol ... Au XIXe siècle, On emploie " l'immortelle à la confection des bouquets et couronnes funéraires, que l'on teint de différentes nuances. Elle sert à la fabrication des bouquets coloriés, imitant les fleurs des jardins, pour la décoration des salles, des fêtes publiques, dans les pays trop froids pour avoir des fleurs en hiver.

Avant ce temps, elle était recherchée seulement dans les jardins d'agrément et employée pour former des bordures. En 1830, les fleurs arrivèrent en grand nombre sur le marché de Paris. On en importe actuellement en Angleterre, en Russie, en Amérique, pour des milliers de francs, de la Sicile et des îles Ioniennes. Le produit net des immortelles est aujourd'hui dans le Var de 300 fr. environ par hectare qui comprend 50-60,000 pieds. Une température inférieure à -5° empêche la plante de fleurir. En juillet, les souches sont presque sèches, les tiges se développent au printemps. Chaque touffe d'immortelles cultivées produit en moyenne 60 tiges portant 20-30 fleurs. Cette espèce s'accroît constamment en largeur et acquiert parfois un diam. de 0,75 à 1 mètre. Nous avons pu compter, dit M. Gos, jusqu'à 150 et même 200 tiges florifères sur le même pied. En général, cette plante ne produit abondamment que tous les deux ans. " ("Flora mediterranea exotica" - Emile Sauvaigo, 1899).
La couronne d'immortelles ou visite de Louis Napoléon
au tombeau de sa mère .
Entends ma voix, et reçois ô ma mère !
Reçois ces fleurs de la main de ton fils !


" On cueille dès que le bouton s'ouvre, et il faut bien guetter ce moment. Vingt-quatre heures plus tard, la fleur serait perdue ; au lieu de conserver, après dessiccation, cette cohésion qui lui a valu son nom d'immortelle, elle s'endeuillerait ainsi qu'une rosé fanée. On coupe la tige avec les fleurs, puis on fait sécher le tout dans des greniers pendant une quinzaine de jours et, réunis en botte, les bouquets sont prêts pour les expéditions au loin. On emballe par caisses de cent paquets à destination de Londres ou de Paris et on vend au poids.

Culture de l'immortelle dans le midi - restes de l'ancien château d'Ollioules (L'Illustration - 1858)

L'an dernier, où les cours furent jugés désastreux, on tarifa 35 fr. les 25 kilos ; mais ces mêmes à 25 kilos, unité de poids du commerce de gros, se sont vendus souvent jusqu'à 70, 80 et même 100 fr. dans les années exceptionnelles. Sachant que quatre paquets font 1 kilo, on peut évaluer le rendement formidable de la culture à l'hectare. Au point de vue du consommateur, cette cherté ne met cependant pas la matière première hors de prix. En effet, une couronne de taille moyenne se fabrique avec un seul paquet c'est dire qu'au cours de l'an dernier il fallait 35 centimes de fleurs pour fabriquer une couronne.


Celles-ci se font aussi sur place on sait que les ouvrières les construisent en cousant chaque bouton, préalablement teint à la nuance désirée, sur une armature de paille désignée en terme technique sous le nom de litière. Il existe à Ollioules des teintureries d'immortelles et les femmes du pays trouvent perpétuellement un travail rémunérateur dans le garnissage des litières. Malgré tout cela, ainsi que je le disais en commençant, on se lamente au pays des immortelles. C'est que la fleur enrichissante menace de disparaître. On l'a vue d'abord s'anémier au point qu'un beau matin on rencontra des immortelles blanches dans les jardins. Le premier qui constata ce cas d'albinisme crut avoir fait fortune : il se voyait déjà spécialiste en couronnes blanches. 



Mais il lui fallut bientôt déchanter. Ses voisins, eux aussi, signalaient des fleurs décolorées, non pas d'un blanc franc et vif, mais d'un blanc crème qui nécessitait encore la teinture. Bientôt on constata que les plants jaunes eux-mêmes s'étiolaient et quand, à force d'avoir cherché, on pénétra la cause, on vit que ce dépérissement provenait d'un ver imperceptible qui s'attaquait à la racine et-dévorait la moelle de la plante. C'était le phylloxéra de l'immortelle. Il pullule comme son rival des vignes, moins vite, mais aussi sûrement et l'on n'a point, hélas ! trouvé encore de plant américain pour restaurer l'espèce nationale.

Plants et récolte de l'immortelle (L'Illustration - 1858).
   


Joignez à ce désastre la versatilité de la mode qui s'attache maintenant aux couronnes de perles n'en voilà-t-il pas plus qu'il n'en faut pour comprendre la mélancolique réflexion de l'horticulteur qui me disait, devant ses plates-bandes dévastées : Voyez, Monsieur, nous n'en avons même plus pour les enterrements civils ! " (Journal des débats politiques et littéraires - Guy Tomel - éd du 29/05/1897).
" La Couronne d'immortelles ou Napoléon sur la colonne. "

" Il dort maintenant, ce lion, la terreur des ennemis de notre Patrie ; et la postérité qui veille sans cesse, pesant dans une juste balance les actions des humains, lui tresse une Couronne d'Immortelles, moins destructibles que le bronze qui le représente pour la seconde fois ".

" Mais heureusement ... L'an dernier, à pareille époque, nous étions, paraît-il, menacés de ne plus voir d'immortelles. Les cultivateurs de la fleur du souvenir, les horticulteurs d'Ollioules étaient dans la désolation.

La fleurette jaune naissait toute, blanche, d'une pâleur de phtisique. Bientôt, la fleur s'étiolait, penchait sa lamentable tige et se brisait comme un mince osselet. On fouilla la racine, on y trouva un ver minuscule, quelque descendant des vers du tombeau bien sûr, qui rongeait la sève et tuait la fleur. " (Le Radical, édition du 04/11/1897). L'arrivée du chemin de fer allait bientôt diversifier l'activité du village.

Jeunes filles d'Ollioules tressant des couronnes d'immortelles.
(L'Illustration - 1858)

oxalis des bermudes
Oxalis des Bermudes

calendula souci petite fleur jaune
Calendula ou Souci

muflier grandes fleurs jaune
Muflier à grandes fleurs (Antirrhinum majus)

ficaire fleur jaune
Ficaire de la famille des Renonculacées

    renoncule bulbeuse
Renoncule bulbeuse, soeur du bouton d'or !

Lin jaune  Genêt
Lin jaune. Cytise à feuilles sessiles (Cytisus sessilifolius, Fabaceae).


Lin jaune.

baguenaudier arborescent arbre a vessies gousse verte rougeatre fleur jaune
Fleurs jaunes pour ce Baguenaudier ou Baguenaudier arborescent ou encore Arbre à vessies (à cause de la forme de ses fruits, les "baguenaudes"), deviennent rougeâtres et translucides à maturité.

gesse fleur jaune
Gesse jaune

cinéraire
Cinéraire

ferule commune
Férule commune (ferula communis).


Pastel des teinturiers, " elle fut largement cultivée au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, en Europe, pour la production d'une teinture
bleue, extraite des feuilles, avant qu'elle ne soit détrônée par l'indigotier, puis par les colorants de synthèse. Et, regardez bien ..." (Wikipedia)

Chenilles de piérides sur un pied de pastel des teinturiers
Des chenilles de piérides ont colonisé ce pied de pastel des teinturiers
pastel des teinturiers
La fleur du pastel en fin de floraison.

blackstonie perfoliée fleur jaune provence var
Blackstonie perfoliée.

mimosa
Mimosa.


cytinet hypociste cytinelle citinet
Cytinet, ou cytinelle, Cytinus hypocistis.

" La cytinelle se développe entièrement à l’intérieur des tissus de la plante hôte, sauf au moment de la floraison où elle laisse paraître hors de celle-ci une tige courte à feuilles écailleuses et des inflorescences. La tige croît sur les racines de la plante hôte ou à proximité de son collet, ce qui en fait un parasite épirhize. En outre, la cytinelle est une plante holoparasite qui prélève eau, sels minéraux et molécules organiques de son hôte car, étant dépourvue de chlorophylle, elle n’est pas capable d’assurer sa propre photosynthèse. " (Wikipédia).

" HYPOCISTE, S. m. (cytinel) cytinus hypocistis, Plante parasite de la gynandrie octandrie, famille des aristoloches. En soumettant à la pression la plante entière ou les baies seulement, on obtient le suc d'hypociste, qui prend la consistance d'extrait par sou exposition au soleil. On le trouve dans le commerce en masses orbiculaires et noires enveloppées d'une vessie brillantes dans leur cassure inodores, d'une saveur acide et astringente. Il est souvent falsifié avec le suc de réglisse. Il entre dans la thériaque et dans quelques autres préparations officinales. " (Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, des sciences accessoires et de l'art vétérinaire - P-H Nysten - éd 1833).
cytinet suc hypocistis
SUC D'HYPOCISTE - SUC D'HYPOCISTIS. " On récolte ses fruits avant leur maturité ; on en exprime le suc, ou bien on les fait infuser dans de l'eau, et on coule l'infusion à travers un linge. On laisse reposer cette colature pour la défécer, et on fait évaporer la liqueur décantée jusqu'à consistance d'extrait ; on introduit cet extrait dans des vessies, pour le faire sécher à l'air et lui faire acquérir une consistance solide. C'est ainsi qu'il nous est apporté en morceaux de différentes grosseurs.

On doit le choisir sec , noir , brillant, sans odeur de brûlé, d'une saveur acide austère, styptique. Il est soluble dans l'eau et dans l'alcool ; c'est un véritable extractif. On s'en sert pour arrêter les cours de ventre. Le suc d'hypocistis entre dans la composition de la thériaque, du mithridat, des trochisques de succin, de l'emplâtre contre la rupture. " (Nouveau dictionnaire général des drogues simples et composées de Lémery - Simon Morelot - éd 1807).

Genet
Calicotome épineux (Calicotoma spinosa, Fabaceae).

Figuier de Barbarie
Figuier de Barbarie.

tulipe sylvestre  Tulipe Sylvestre
Tulipe Sylvestre ("sous-espèces australe")

orpin
Orpin

sedum acre
Sedum Acre
molene   Molène

Molène   Iris
Molène
Iris

Iris sauvage
Iris

iris
Iris

Ficaire de la famille des Renonculacées
Ficaire de la famille des Renonculacées

Primevère Coucou
Primevère Coucou Carline en corymbe (ou commune ?) (Carlina corymbosa, Asteraceae)
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Urosperme de Daléchamps
Urosperme de Daléchamps

Erysime à grandes fleurs (Erysimum grandiflorum, Brassicaceae)
2 espèces d'Erysimum également appelé "Vélar"
Vélar prostré" (Erysimum ochroleucum, famille des brassicacées) Erysime à grandes fleurs (Erysimum grandiflorum, Brassicaceae)

inule fausse criste perce pierre
Inule fausse criste ou Inule perce-pierre - Limbarda crithmoides

Potentille
Potentille.

heliantheme fleur jaune
Hélianthème

asterolides maritimes
Asterolides Maritimes.

crocus jaune
Crocus jaunes.

euphorbe epineuse
Euphorbe épineuse


Citron givré

Les Blanches
Ornithogale
Bleues - mauves
Anémone
Les jaunes
Jaunes
Plutôt rouges
Rouges
Les vertes
Vertes
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