Des
puits, des norias, des aiguiers et des
sources dans le Var et en Provence - 1 Il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l'immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en marche ... Et en marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour. (Le Petit Prince - Antoine de St Expupéry). |
Clin d'œil provençal avec "le puits de Camille" et sa
curiosité, un écureuil qui aime les olives ! |
Des mots suspendus dans un puits de Brigue, parmi
eux : « Une petite fille dit à un garçon "je t'aime". Le
garçon dit : "Comme les grands", et la fillette répond : " non moi,
c'est pour de vrai " ». |
A l'intérieur de ce puits. |
Le
hameau ruiné de Brigue était jadis habité par 5 ou 6 familles, déserté
en 1916, il ne reste que quelques vestiges de maisons à l’état de
ruines. Tout autour prolifèrent des bosquets de chênes pédonculés
magnifiques. " (http://www.chateaudebrigue.com) |
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La
source du Ragas au Revest les Eaux. “ … comme elle franchit la grille,
elle s’épand soudain au dehors en un tumulte d’écume et un fracas
véritablement impressionnant ... ” (Zigzags dans le Var). |
La Source de Nans : " Sainte Baume ! Chantons haut les cœurs
! Voici le royaume du parfait bonheur ! " |
Puits de Fam. " Tu entends, dit le Petit Prince, nous
réveillons ce puits et il chante. " (Antoine de St Exupéry). |
Les puits de Marcel Pagnol : celui de Raimu dans " La fille du puisatier " et son cousin, celui d'Angèle. |
Et en marchant ainsi, je découvris ... |
Puits au Beausset. |
" Une fontaine d'eau quand on a soif ne
vaut-elle pas mieux qu'une fontaine d'or. " (Frédéric Mistral). |
Il est l'œuvre d'Achille Knapen,
ingénieur belge, lauréat de la société des Ingénieurs civils de France.
L'inventeur étudiait depuis de nombreuses années les diverses questions
relatives à l'humidité de l'air et des constructions. Lors d'un congrès
de l'eau à Alger en janvier 1928, concernant les problèmes de
sécheresse dans certaines régions d'Afrique, il fit mention pour la
première fois des son projet de puits aérien. Après deux projets de construction avortés en Algérie, il décida d'un terrain à Trans-en-Provence. Celui-ci est situé à 180 m d'altitude sur un promontoire relativement à l'abri des courants desséchants du Mistral mais exposé de plein front aux vents de mer et aux vents du soir de la montagne. |
LA CONSTRUCTION. Une fois terminé, fin 1931, le puits aérien
avait l'aspect d'une vaste cloche en maçonnerie, mesurant 12 m de
diamètre à la base et 12 m de hauteur. La paroi a une épaisseur de 2,5
m, tandis que celle de la voûte atteint 4 m. Cet ensemble est constitué
de roches calcaires assemblées selon la technique des pierres
apparentes. Cette paroi porte aux parties intérieures et supérieures
plusieurs rangées d'ouverture faisant communiquer l'extérieur avec
l'intérieur. Sous la cloche et séparée d'elle par un assez grand espace, se trouve une masse de béton en grenaille de porphyre et mortier au ciment dans laquelle on a disposé, suivant des directions déterminées, des tubes poreux spéciaux connus sous le nom de siphons aériens. Sur la face externe, on a implanté une grande quantité de morceaux d'ardoise (3000) afin d'augmenter la surface de contact entre l'air et les solides destinés à recevoir les dépôts aqueux. Au centre, on trouve une cavité cylindrique (le puits) de 1 m de diamètre et 9 de hauteurs, aménagée au dessus du sol. Ce puits est donc bien aérien. L'axe de cette cavité est occupé par un tube métallique de 30 cm de diamètre qui traverse la cloche et la dépasse de 50 cm. |
LE FONCTIONNEMENT. La nuit, l'air froid pénètre dans le tube
métallique central, il remonte ensuite par le vide annulaire qui
entoure ce tube, glisse le long de la masse externe en béton et sort
par les orifices inférieurs de la cloche. Le jour, l'air pénètre par les orifices supérieurs de l'enveloppe, il arrive au contact des ardoises et de la masse interne à basse température, se refroidit, laisse déposer une partie de son humidité et s'échappe par les ouvertures inférieurs. Les gouttelettes formées à l'intérieur du condenseur tombent sur le plancher et sont conduites par des rigoles dans un réservoir souterrain. LE RESULTAT DE L'EXPERIENCE. Un an et demi d'efforts qui ne porteront pas leurs fruits. Les meilleures nuits M. Knapen ne récolta que la valeur d'un seau, bien insuffisant pour étancher la soif des habitants de Trans-en-Provence. Pourquoi un résultat si faible ? M. Knapen avait songé à des températures variant la nuit de -4° à +11°C. Il était loin du compte à Trans-en-Provence où pendant les mois d'été les différences ne sont que de quelques degrés. En outre, le condenseur était trop grand, il ne pouvait se refroidir suffisamment la nuit. LE PUITS AUJOURD'HUI. Bien que les expériences n'aient pas continué, M. Knapen étant décédé en 1941, le puits aérien est toujours là. Il domine, de son élégante silhouette, la petite ville arrosée par la Nartuby. Il est devenu la curiosité touristique de Trans-en-Provence et reste unique en son genre. |
" J'ai
appris à ne jamais tarir le puits de mon inspiration, à toujours
m'arrêter quand il restait un peu d'eau au fond et à laisser sa source
le remplir pendant la nuit. " (Ernest Hemingway). |
" Cette eau était claire et limpide ... " |
Source à Evenos. " Par la vertu de la baguette que je tiens
entre mes mains, je déniche les veines d'eau. " (Frédéric Mistral). |
Citerne dans le cloître de la cathédrale de Fréjus. |
Noria à Sanary sur Mer. |
" On vous montrera partout les sources que j'ai mises en
vue. " (Frédéric Mistral). |
Le Val. "L'homme qui ne sort pas et ne visite pas dans toute
son étendue la terre pleine d'une foule de merveilles est une
grenouille de puits." (Proverbe indien). |
Ex-voto - Selon le voeu
! Rendez-vous (à ne pas manquer) à
la collégiale
Saint-Paul
d'Hyères pour découvrir une série exceptionnelle d'ex-voto
associés à l'eau, la mer, les naufrages, les puits, les noyades ... |
Noria dans le Var. |
Ancienne citerne de Beaumissard ou de Frédéric, Sainte Baume. |
Mont Caume. " Ce qui manque le plus dans ce pays, ce sont les sources ... " (Marcel Pagnol) |
" ... si vous pouviez, avec la baguette, trouver un jour la
Chèvre d'Or. " (Frédéric Mistral). |
La
Fontaine de Guillandière à Rougiers. Extrait du site "Inventaires et
protections réglementaires de l'environnement en PACA" : « La source de
Guillandière est située dans les bois communaux à l’est de la colline
de St Jean, enclavée dans une grande parcelle communale au Sud-Est et à
4 ou 5 km du village de Rougiers. Elle se compose de trois arches demi-circulaires sur un même plan, réunies par leur base. Ces trois arches, en pierre et maçonnerie,sont à flanc de coteau et abritent le bassin de la source. L’aspect de solidité de l’ensemble des trois arches est remarquable. " |
Autrefois
la “fontaine” de la source de la Guillandière constituait la réserve
d’eau pour le château de Saint- Jean pour le vieux village. De
l’occupation romaine au Moyen-Age, les villageois descendaient se
ravitailler à Guillandière avec jarres et vases de terre, ce qui
explique la profusion de poteries découvertes lors de fouilles
récentes.
(dans “Pays de Ste Baume”, journal de l’Ecomusée). |
Puits au Revest les Eaux. " J'ai soif ! A boire, et de l'eau
! " |
L'histoire cette citerne située sur la commune
du Revest est dans sa margelle : (ci-dessous) ... |
" La
maison curiale était là, tout près de l’église, la porte donnant sur la
petite place, pas loin d’un vieux puits à la margelle usée par les
cordes à puiser l’eau. " (Jacquou le Croquant, Eugène Le Roy). |
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