Merci
pour vos contributions.
L'inépuisable ressource d'internet ne saurait satisfaire toutes mes interrogations. Je laisse donc quelques questions qui trouveront peut-être une réponse un jour. Il me faudrait ici remercier beaucoup de monde : Macha, Catherine, Renaud, Etienne, Marcel, Henri, Pierre, Danielle, Jean-Louis, Jean-Claude Autran, la LPO, Emmanuel pour l'identification des plantes ; une multitude de sites : ceux des mairies, l'index des fortifications françaises, SUDWALL, Randomania et tant d'autres à qui j'ai emprunté quelques lignes de savoir. Merci encore. |
" Une promenade
tragique ". Un monument avec une
branche d'olivier sur une croix, deux lettres accolées, une date ...
![]() Q : Que s'est-il passé entre Le Brûlat et Sainte Anne du Castellet le 24 août 1924 ? Une branche d'olivier sur une croix, une date, et deux lettres : " MR ", sur un monument en bordure de route ... Cette question est restée plus de 10 ans sans réponse jusqu'à ce que Macha ... ![]() |
... Jusqu'à ce
que Macha me transmette un article du " Petit Parisien ", édition du 25
août 1924 (ci-contre). Il relate un accident de la route
survenu la veille 24 août 1924,
entre Le Brûlat et Saint Anne du Castellet, près de la coopérative
vinicole
... M. Reger-Brunet et Marthe Niel y auraient perdu la vie. Cela semble
concorder : - " M " pour Marthe ;
- " R " pour Reger-Brunet : nom de famille - prénom ? - " Coopérative vinicole ", c'est aujourd'hui une coopérative oléicole ... - lieu : monument et coopérative sont effectivement très proches (image Streetview ci-dessous). |
Ci-contre
: "
Une promenade tragique " (Le Petit Provençal, édition du 26 août 1924).
La presse locale, éditions du Petit Provençal du 26 août 1924, corrige l'article du Petit Parisien qui comportait des erreurs. Concernant les initiales "MR" accolées sur le monument : - "R" pour
Roger Brunet - et pas
Reger-Brunet ;
- "M" pour Marcelle Niel, sa fiancée - et pas Marthe. - l'accident a eu lieu a proximité de la coopérative oléicole (encore aujourd'hui), et pas vinicole. Madame Niel, mère, décédera des suites de ses blessures. Le Castellet. 25 Août. Un terrible accident d’automobile s'est produit dimanche après-midi, vers 2 heures, sur l’ancienne route de Marseille, à proximité de la Coopérative oléicole du Brûlât. Une automobile conduite par M. Roger Brunet, âge de 21 ans, industriel, demeurant à Marseille, 71 boulevard Saint-Charles, et dans laquelle se trouvaient Mme Niel et sa fille Marcelle, âgée de 22 ans, fiancée de M Brunet, demeurant également à Marseille, 332, avenue d’Arenc, est allée s’écraser contre une borne par suite de l'éclatement des deux pneus du côté droit de la voiture. M. Brunet et Mlle Marcelle Niel ont été tués sur le coup. Mme Niel qui portait de graves contusions sur diverses parties du corps, a été immédiatement secourue par les témoins de l’accident et transportée à l’hôpital du Beausset où M. le docteur Boyer-Theolon lui prodigua les premiers soins. En raison de l’état alarmant dans lequel elle se trouvait, Mme Niel fut ensuite dirigée sur l'hôpital régional de la Seyne où M. le docteur Loro fut appelé à son chevet. Mais les efforts du praticien demeurèrent inutiles Les blessures étaient mortelles et Mme Niel succombait dans le courant de la nuit. Les familles des victimes ont été prévenues avec tous les ménagements possibles. A Marseille. Mme Niel qui a trouvé la mort avec sa fille et le fiancé de cette dernière, M Brunet, dans le terrible accident d’auto que nous relatons ci-dessus, gérait un magasin d’épicerie au 332 de l’avenue d'Arène. Son unique enfant. Marcelle, jeune fille d’une grande beauté, l’aidait, dans son commerce. M. Niel qui s’occupe du commerce des bestiaux, avait dû s’absenter pour ses affaires. C'est ainsi que, dimanche matin, il n’avait pu prendre part à la promenade en auto vers Toulon, qu’entreprenaient son futur gendre, sa femme et sa fille. Rentrant hier matin. M. Niel fut étonné de trouver encore closes les portos du magasin d'épicerie. Et c’est au moment où il s’informait du sort des siens qu’il apprenait l’horrible vérité. M. Niel est immédiatement parti pour La Seyne. Les parents de M Brunet, également avisés de la fin tragique de leur enfant se sont rendus à La Seyne. Ajoutons que M. Brunet et Mlle Niel devaient se marier prochainement. Ci-contre, un autre article du "Le Petit Var", édition du 26
août 1924.
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Q : A l'entrée de Rocbaron,
Pourquoi deux stèles séparées d'une centaine de mètres commémorent la mémoire du second-maître le Bihan. Réponse de Michel : la deuxième stèle, la plus récente, marque l'endroit exact ou l'avion du second-maître Le Bihan s'est crashé. Elle a été inaugurée en 2000 pour commémorer le 60ème anniversaire de l'évènement. |
Q : un amateur de
fleurs ?
C'est Pierre B. qui nous donne la réponse après quelques années d'anonymat : "J'ai peut-être une réponse à propos de la fleur jaune qui figure dans votre rubrique "mystère". Il doit s'agir d'un "vélar prostré" (Erysimum ochroleucum, famille des brassicacées)." |
Une histoire de DCA
Q : Sur la droite en montant au sémaphore de Janas, une petite stèle rappelle un évènement, sûrement malheureux, qui s'est déroulé le 13.03.1953 et concerne JP de Coppet et J. Serra. Février 2009, ne trouvant pas de réponse sur internet, j'ai envoyé un mail à Jean-Claude Autran, auteur du site " Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var). Portraits, souvenirs, Marius Autran ". Il m'a gentiment répondu en deux épisodes et je l'en remercie. R : " ... Hélas, concernant cette plaque, nous sommes plusieurs à nous être posé la question et nous n’avons, pour l’instant, pas trouvé de réelle explication. D’ailleurs, les photos et les échanges à propos de cette stèle se trouvent dans le forum de mon site, rubrique “victimes des guerres”. Cliquer sur le lien suivant et descendre au niveau des messages R14b : AUTRAN-ARCHIVES. La question a été soumise a M. Jean-Claude Stella, spécialiste de l’inventaire des victimes de guerres ou d’accidents liés à des faits militaires. Qui l’a lui-même transmise à d’autres personnes. Jusqu’ici, ils n’ont rien trouvé, même dans les journaux du 3-3-1953 et des jours suivants. Mon ami Serge Malcor, qui s’était lui aussi depuis longtemps interrogé sur cette stèle, croit se souvenir qu’il y avait bien eu vers cette époque un accident dû à la manipulation d’un obus (de DCA ?) dans le massif de Sicié. Mais il n’a lui non plus rien trouvé comme document écrit pour l’attester. Nous continuons à chercher. Et nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons un élément de réponse " . |
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8 mois plus tard, Jean-Claude
AUTRAN me contactait à nouveau : " Je pense
que le "mystère" vient d'être levé. En feuilletant les archives de
"La Marseillaise" à Toulon (ce que d'autres avaient fait avant moi,
sans succès), j'ai enfin retrouvé la mention de l'accident qui avait
donné lieu à cette stèle au bord du chemin de l'ancien sémaphore
: DCA - "JP de Coppet et J. Serra". Voir ci-joint la
copie de l'article paru le 14 Mars 1953. (site J-C Autran). Il ne
s'agit
pas d'un accident de tir de DCA comme on avait pu l'imaginer, mais
d'un accident de véhicule de la Marine Nationale qui
appartenait apparemment au « fort de DCA de Peyras ». C'est le
seul article que j'ai retrouvé sur le sujet. Rien les jours suivants,
ni sur l'enquête, ni sur les obsèques des victimes. Cordialement,
Jean-Claude Autran " Un très grand merci à Jean Claude Autran pour sa perspicacité qui a sauvé de l'oubli cette triste histoire. |
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Quelques centimètres entre deux
chapelles Sainte-Christine ?
Q : Les chapelles Sainte Christine de Solliès Pont et Cuers .... " Un différend entre communes aurait décidé celles-ci a construire sa propre chapelle au même endroit, en déplaise (surtout !) au voisin ..." Oui, mais quel différend exactement ?. R : Ci-dessous, merci à Danielle de l'office de tourisme de Cuers. " ... " En 1707, la fin du mois de juillet, la chapelle fut pillée de fond en comble par les troupes du duc de Savoie et du Prince Eugène. A part cela, on peut dire qu'à l'époque médiévale, les fiefs étaient d'une part celui de Solliès Ville, d'autre part, celui de Cuers et que nous sommes certains de l'antériorité de la chapelle de Solliès - normalement rattachée à son fief. |
La chapelle
de Cuers a été édifiée bien plus tard, fin XVI° ou début XVII° s
et le pèlerinage de Cuers à "sa chapelle" n'a donc pas pu
commencer avant. Le bourg de Solliès-Pont date lui aussi de cette
époque avec la construction du nouveau château puisque l'ancien a
été détruit à la fin de l'époque médiévale. Donc, il y
a certainement eu une rivalité après le XV° s entre les deux
bourg, avec une sorte de jalousie des habitants de Cuers qui ont
eux aussi voulu leur chapelle. J'espère avoir répondu à votre attente. Au plaisir de vous voir un jour peut-être dans notre petite cité. " La suite ICI. |
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Un crocodile au plafond de ND des Anges
?
Q : Ce crocodile étonnamment suspendu au plafond de ND des Anges a sûrement une histoire. Don de m. le maire de Pignans Jules Gérard, il a été ainsi suspendu après ... R : De Fouchepate : " Jules Gérard (1817-1864) dit le « tueur de lions ». Il s'engagea dans les spahis et conquit la gloire en tuant 27 lions. Il publia trois livres sur ses aventures (il semble qu'il ait tué plus de lions avec sa plume qu'avec son fusil). Il servit de modèle à Alphonse Daudet pour son Tartarin de Tarascon. " |
Le
scorpion qui pique ...
Q : Je n'ai jamais trop compris lequel était dangereux le noir ou le marron, un pique pas l'autre ? oui, mais lequel ? R : De Fouchepate : " Les scorpions présents en France ne sont pas mortels, mais la piqure du marron , le scorpion occitan peut provoquer des complications temporaires (fièvre...). " |
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Q : Ce
drôle de parasite est ...
R : De: FOUCHEPATE : " La galle du chêne ". |
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