Ponts et pontons du Var et de Provence |
A Giens. |
Pont sur le Deteu à Collobrières. |
Le pont de Cassède ou "Pont Romain" à Tourves. |
Le pont de Cassède ou Pont "Romain" enjambe le Caramy à Tourves. |
Le pont est inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 13 mai 1937. |
A Vins
sur Caramy. |
A Vins sur Caramy, le pont est inscrit à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques. Il a remplacé un pont en bois
beaucoup plus ancien que l’on appelait « Planque » qui fut réparée à
plusieurs reprises. En 1788, l’arche principale s’écroule, rendant
impossible toute communication entre les deux rives. Il est reconstruit
en pierre en 1862, les derniers travaux de restauration remontent à
1995. C’est actuellement un des plus beaux ouvrages du Var (extrait du
site http://www.cc-comtedeprovence.fr). |
" Aucun auteur n'a
donné du pont Julien une exacte description, ni une juste appréciation
: quelques-uns n'en ont fait qu'une faible mention dans leurs ouvrages
où des monuments de moindre importance occupent une trop grande place ;
d'autres l'ont à peine cité ; enfin, la plupart ont oublié de le
visiter et de l'inscrire. Nous prétendons ici faire plus d'honneur, à
ce monument et faire jaillir la vérité aux yeux de tous, en donnant une
ample et fidèle description que de nombreuses visites sur les lieux
nous ont permis d'élaborer à loisir. " (Promenades aux environs d'Apt -
Camille Moirenc - 1863). Le Pont Julien à Bonnieux, pont romain de la via Domitia enjambe la Calavon au débouché des gorges de Roquefure, doit son nom à la cité antique d'Apt sur le territoire de laquelle il a été construit en l'an 3 avant JC (colonia Apta Julia Vulgientium). |
Le pont de pierre, tel qu'on peut
le voir aujourd'hui, a remplacé un premier pont romain construit en
pierre et en bois, sans doute peu adapté au caractère torrentueux de la
rivière et peut-être emporté par une crue. De ce pont primitif équipé
d'un simple tablier de bois horizontal, ne sont conservés que quelques
blocs à la base des piles actuelles ainsi que des entailles dans le
rocher destinées à asseoir les piles anciennes. Avec ses trois larges arches (16,20 m pour la baie centrale, une des plus importantes conservées en Gaule), ses ouïes percées dans les piles, et sa chaussée très élevée au-dessus du cours d'eau, le nouveau pont permettait un meilleur écoulement des eaux et un franchissement sécurisé. L'excellente conception et la construction robuste de cet ouvrage répondaient au trafic soutenu qui, en toute saison, et par tous les temps, caractérisait cet itinéraire majeur de l'Empire romain reliant Rome à la péninsule ibérique en traversant le sud de la Gaule. |
Ci-dessus à droite, le
Mont-Ventoux, à l'horizon du pont Julien.
" Qu'on nous permette,
en terminant, de rappeler un de ces anciens usages barbares qui ont,
peu à peu, disparu de nos contrées. Autrefois, après une exécution
capitale, on détachait la tête du corps du supplicié et on allait
exposer celte tête sur le point le plus passager des environs de
l'exécution, afin de montrer à tous les passants le juste châtiment que
le criminel avait encouru.Cette tête restait là, sans que personne s'en inquiéta, jusqu'à son entière décomposition. Il n'était point permis de l'enlever, pas même d'y toucher ; c'était, en un mot, la justice du Roi. Le pont Julien, placé au centre des cantons de Bonnieux el de Gordes, et à cause de sa grande fréquentation, jouissait du triste privilège de servir de lieu d'exposition pour tous les pays environnants ; c'était sur le bord du seuil d'une des petites ouvertures cintrées, dont nous avons parlé dans la description du pont, qu'on plaçait ordinairement ce dégoûtant spectacle, digne tout au plus des nations les moins policées. On conserve encore, dans certaines contrées environnantes, le souvenir des dernières expositions faites au pont Julien. " (Promenades aux environs d'Apt - Camille Moirenc - 1863). Paternité à l'auteur ! |
" Nous croyons nécessaire, en
clôturant cette notice, d'émettre le vœu que ce pont antique soit
classé au nombre des monuments historiques, et qu'étant, comme tel,
placé sous la sauvegarde de l'illustre Commission qui a pour but de
protéger les merveilles des temps passés contre le vandalisme moderne,
des réparations bien entendues viennent le consolider. C'est le seul moyen de prévenir sa ruine. Car, pourquoi laisser aussi ce monument non classé ? Pourquoi tarder si longtemps à lui accorder une place utile parmi ceux dont se glorifie l'histoire? Son beau nom ; son incontestable antiquité ; son emplacement isolé de toute grande voie de communication, sont autant de titres qui revendiquent cet honneur. " (Promenades aux environs d'Apt - Camille Moirenc - 1863) Et ce fut le cas 51 ans plus tard en 1914 (journal officiel du 18 avril 1914) ! |
Pour une autre étape incontournable de la Via Domitia, c'est ici : Glanum. Pour l'autre voie romaine du sud, la Via Aurelia, découvrez ses bornes milliaires ici : Bornes milliaires de la via Aurelia. |
Parc Saint Pons à Gémenos |
Parc
Saint Pons à Gémenos. |
Parc Saint Pons, Gémenos,
pont supportant un béal (petit canal). |
Le Pont du vallon des Bonnes Herbes à Toulon. |
" Pont Romain " et Pont de la Basse-Verrerie au Cannet-des-Maures |
Le "Pont romain" au Cannet des
Maures. Non loin du lac
des
Escarcets, le "Pont Romain" enjambe le ruisseau des Neuf Riaux. Il
est le vestige d'une ancienne voie qui reliait Vidauban au Luc, daté du
Moyen-Age, il n'a de "romain" que le nom. " Au pied de l'ancien fort, il sort un ruisseau nommé "Leis Noous Riaus", il traverse un vallon sinueux & il vient se jeter dans la rivière de Haïe (ndlr : l'Aille) qui vient de Gonfaront. On lui a donné ce nom de nuef Riaux, parce qu'il fallait le traverser neuf fois en allant à GOnfaron avant que le grand chemin fut fait " (C-F Achard - Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne - 1787). |
Le
pont de la Basse Verrerie (XVI s.), toujoursau Cannet des Maures,
emjambe l'Aille
grâce à ses 5 travées. Il reliait Le Cannet à Saint Tropez
par une route aujourd'hui désaffectée. |
L'Aqueduc des 25 Ponts à Roquebrune sur Argens. |
L'aqueduc des 25 ponts à Roquebrune sur Argens. Dans ce
village, les besoins en eau étaient autrefois satisfaits par diverses
sources et puits jusqu'au début du 18è siècle. En 1701, le conseil vote
un crédit de 300 livres pour la recherche de l'eau et divers
spécialistes sont chargés de cette mission. En 1774, le co-seigneur de
Roquebrune, Alexandre de Badier fait don de la source des cavalières à
la communauté. Les consuls décident la construction de l'aqueduc de
"Vingt Cinq ponts" partant de cette source pour amener l'eau au village
à la Fontaine Vieille située entre les Portiques et la tour de
l'horloge. A partir de 1886, les besoins augmentant, un dispositif de pompage dans la plaine de l'Argens permet d'assurer une alimentation régulière en toute saison grâce à un réservoir communal. Ce système est actionné par une pompe à vapeur qui donnera son nom à l'actuelle "Rue de la pompe". En 1902 le captage des eaux de la Siagnole déjà utilisé par les Romains pour amener l'eau à Fréjus, donne naissance à la Fontaine Neuve située face à la mairie. |
A Vidauban. |
Aqueduc à
Vidauban. |
Moustiers-Sainte-Marie. |
En
1873 à Moustiers Sainte Marie, la communauté religieuse fit construire
un pont de pierre pour
remplacer la passerrelle en bois qui conduisait à la chapelle de Notre
dame de Beauvoir. Cette date est gravée sur une des pierres centrales
du
parapet sud avec les armes de la ville. Les pierres utilisées
proviennet d'une grotte effondrée au dessus de la chapelle. Les
faïenciers du
village ont fourni la chaux et les bijoux de la
Vierge ont été vendus
pour payer le reste des matériaux et des frais. |
Le
pont du Riou, toujours à Moustiers Sainte-Marie. |
Le Pont du Diable sur le Latay à Signes. |
Il
ne subsiste que l'assise de la pile du Pont du
Diable qui traversait le Latay à Signes. La glace autrefois produite
dans les glacières du nord de la Sainte Baume l'empruntait pour
approvisionner Toulon et sa région. |
L'assise du pilier vue de
face. |
Le pont du Colombier (XVII s) au Revest les Eaux. |
Le plus petit pont de cette galerie. |
L'Aqueduc de Cinq Ponts à Cuers. |
Aqueduc
des
cinq ponts à
Cuers (XIV-XV s.), route de Valcros. L'aqueduc est inscrit à
l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 22
octobre 1976. |
3
ponts à Entrecasteaux
La Bresque est une
rivière qui prend sa source au domaine de Bresc sur la commune de
Fox-Amphoux. Elle traverse le territoire d'Entrecasteaux avant de se
jeter dans l'Argens. |
Hiver vs
Printemps, laissez votre souris quelques instants sur l'image
ci-dessus, sur mobile touchez l'image. Le
pont Saint-Pierre (XVIIIème s.) enjambant la Bresque à Entrecasteaux.
Sur l'autre rive, la construction avec l'arche abrite le lavoir Saint
Pierre, démoli par le marquis
d'Entrecasteaux en 1780 mais remis en service en 1789 ; juste au-dessus
la bâtisse qui fait l'angle est un ancien
relais
de chasse. |
Toujours à Entrecasteaux, le pont Sainte Catherine. Il fut emporté par une crue de la Bresque en 1702 avant d'être reconstruit en 1704 par le maçon Mineur. |
En 1660, afin d'irriguer les terres
des quartiers des Ferrages et de Notre-Dame, la communauté, après
autorisation du comte de Grignan, construit le canal Notre-Dame. Le
barrage seuil dirigeait une partie de l'eau de la Bresque vers la
galerie souterraine du canal. |
La force hydraulique faisait fonctionner quatre moulins à
huile et le moulin communal à farine situés le long de l'actuelle rue de Lubac, ainsi
que deux moulins à huile situés dans le quartier de la Rouguière. En
1900, ce même
canal fournira l'électricité au village - un des premiers villages
électrifiés de la région
- grâce à une turbine installée dans l'ancien moulin à farine. Le canal du château arrosait les terres du Grand Pré sur la rive gauche de la rivière, le jardin du château et les terrains situés sur la rive droite grâce à l'aqueduc construit par Jean-Baptiste Bruny au XVIIIe siècle. Au milieu du XXe siécle, ce canal actionnera le moulin à farine et le moulin à huile de la famille de Lubac alors propriétaire du château. (Panneau d'information nr 10). Le pont béal.
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Le pont de la Souche à Comps |
Pont de la Souche à Comps (XVIIème s.). Il usurpe aussi une revendication "romaine" mais ne date "que" du XVIIème siècle. Il enjambe l'Artuby vers le hameau de la Souche. |
Entrevaux. |
A Entrevaux, pont franchissant le Var. Une excavation dans la pierre sur le parapet droit du pont servait de bénitier pour les passants qui se signaient au passage du pont. |
Le pont de Tusset. |
Pont de Tusset sur le Verdon
(XIXèmme s.). Ses 32
mètres franchissent le Verdon, rivière impétueuse qui a sérieusement
compliqué la
vie des habitants souhaitant se rendre de Digne à Draguignan par
Rougon. |
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