2 - Une Provence romaine : les Antiques et le site
archéologique
de Glanum à Saint Remy de Provence.
« Cet empire romain, qui a rempli tout le monde, de sa gloire puissance et majesté, asservissant à sa domination les Rois comme esclaves, est évanoui : il n'en demeure plus que l'ombre et simulacre. Même cette grande République de tout le genre humain, la plus parfaite et accomplie, pour la beauté grandeur et variété, qui est le monde : quoiqu'il semble représenter une éternité, pour la parfaite forme dont ce grand Architecte la bâti et façonné, ne se garantira pas de cette ruine. » (Panégyrique de l'Hénoticon ou Édit de Henry III. Roi de France et de Pologne, sur la réunion de ses sujets, à l'Église catholique, apostolique & romaine - Honoré de Laurens - 1586) |
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Temple romain à
Saint Remy de Provence. Mais avant, on se souvient " Cor ad cor
loquitur " (le cœur parle au cœur) ...
Le sud de la France actuelle est envahie par les
Romains
entre 125 et 121 avant Jésus Christ. " Lors de la conquête de César (39
avt JC), on
distinguait dans la
Gaule deux parties : la Province romaine, dite aussi Gallia Braccata, à
cause des braies ou hauts-de-chausses que portaient les habitants ; et
la Gaule libre, ou chevelue (Galliacomata), ainsi nommée à cause des
longs cheveux que portaient les Gaulois ...Auguste (63 avt - 14 ap JC) partagea la Gaule en 4 grands départements : Narbonnaise, Aquitaine, Lyonnaise et Belgique. " (Dictionnaire universel et classique d'histoire et de géographie - d'après les écrivains les plus estimés et les ouvrages les plus accrédités de toutes les époques et toutes les nations - 1833). Celle qui nous intéresse ici, c'est la Narbonnaise qui fut scindée en 3 provinces au IVe siècle, et plus précisément le "Narbonnaise 2". En effet, la première, dont la capitale était Narbonne, correspond globalement au Languedoc, s'étendant jusqu'à Toulouse et Foix ; vers la fin de l'empire romain, cette province portait le nom de Septimanie à cause de ses sept villes principales. Ce dernier nom - Septimanie - réapparut en 2016 au moment de la réorganisation des régions, proposition de nom qui ne fut finalement pas retenue au profit de "Région Occitanie-Pyrenées-Méditerranée". La troisième Narbonnaise avait pour capitale Vienne. |
Carte " Gallia
Braccata seu Narbonensis " Jean-Baptiste Nolin - 1700.
La deuxième Narbonnaise (Narbonensis secunda), capitale Aix-en-Provence, comprenait la plus grande partie de la Provence et le Dauphiné. Cette province romaine comptait elle aussi sept villes principales : Aix, Antibes, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron. |
Maintenant,
empruntons la Via Domitia (voie domitienne) vers Glanum. |
Créée
au moment de la conquête du Midi de la Gaule, à partir de 120 av. J-C,
la via Domitia porte le nom de son fondateur, le consul Cneus Domitius
Ahenobarbus. Cette voie reliait l'Italie aux Province d'Espagne sur un
parcours de 500 Km : elle franchissait les Alpes au col de Montgenèvre,
traversait le delta du Rhône, les plaines du Languedoc et du Roussillon
et passait les Pyrénées près de Perthus. Reprenant en partie d'anciens itinéraires gaulois la Via Domitia est la plus ancienne route construite en France. Aménagée et entretenue aux frais de l'Etat romain, la via Doimitia était un axe très fréquentée par les armées, les fonctionnaires, les commerçants, les voyageurs, les pèlerins ... Au nord des Alpilles, la via Domitia franchit le Rhône à la hauteur des agglomérations antiques de Beaucaire et Tarascon et rejoint la Durance an niveau de celle de Cavaillon. A l'extrémité ouest des Alpilles, elle traverse Ernaginum, un très important nœud routier aujourd'hui disparu, au croisement de trois routes majeures : la via Domitia au nord des Alpilles, la voie Aurélia au sud et la voir d'Agrippa reliant Lyon à Arles. |
Un axe secondaire permettait de se rendre à Glanum, agglomération antique bien antérieure à la construction de la via Domitia. La voie passait à mi chemin entre la cité antique l'agglomération moderne de Saint-Remy. |
Les
Antiques et le site archéologique de Glanum à Saint Remy de Provence. |
" A l'origine un
oppidum
salyen, peuple gaulois d'origine celto-ligure implanté en provence. Les
premiers habitants s’installent aux VIIe et VIe siècles avant JC, à
l’abri d’un rempart en pierres sèches qui ferme la voie des Alpilles
sur 300 mètres de long. Des poteries et des monnaies jetées en offrande
dans l’aven surplombant la source témoignent de la motivation
religieuse, dès l’origine, de cette implantation gauloise. Un dieu
celtique, Glan, et ses compagnes bienfaisantes, les Mères glaniques,
habitent ces eaux réputées guérisseuses et donnent leur nom aux
habitants. Grecque avant de devenir romaine. Des relations avec le monde grec procurent par la suite aux Glaniques une prospérité qui s’est traduite au IIe et au Ier siècle avant JC par l’extension de la zone habitée et la construction d’édifices de type hellénistique. Puis, dans les toutes premières années du règne d’Auguste (63 avt JC - 14 après J. -C. ), Glanum devient une colonie latine. Cet évènement est à l'origine de la transformation rapide et profonde de l'urbanisme monumental de la cité. " (Extrait de la brochure de visite à télécharger sur "site-glanum.fr", vous y trouverez toutes les informations pour bien préparer votre visite, horaires, accès, prix ...). Et maintenant, « Aut Cæsar, aut nihil » (Empereur ou rien). Offrons nous une entrée impériale dans Glanum en passant sous l'arc de Triomphe. |
L'ARC DE TRIOMPHE. Symboles majestueux des premiers temps de
Saint-Rémy-de-Provence, l’Arc
de Triomphe et le Mausolée des Jules sont deux monuments romains
exceptionnels, classés monuments historiques depuis 1840. Universellement connus sous le nom des Antiques, leurs formes imposantes et harmonieuses ont attiré, durant des siècles, promeneurs, peintres et photographes, voyageurs et érudits, qui en firent l’emblème de Saint-Rémy bien au-delà de nos frontières. Durant plus de 16 siècles, ils furent les seuls éléments visibles de la cité gréco-romaine de Glanum oubliée de tous. Cette cité détruite ne fut fouillée et remise au jour qu’à partir de 1921. Aujourd'hui isolé par la route reliant les Baux à Saint Remy, les monuments apparaissent comme détaché de la cité antique de Glanum. L'aménagement de leurs abords en plateau elliptique, à la fin du XVIIIe siècle, en a fait apparemment des objets indissociables et détournés de leurs vocations originelles. Ces deux monuments appartenant pourtant pleinement à la cité de Glanum, dotés chacun d'une fonction bien distincte. |
L'Arc de triomphe. Edifié vers l'an 20 ap. JC, l'arc de
triomphe est la porte
de la cité, placée sur une bretelle de la via Domitia, la voie romaine
qui reliait l'Italie à l'Espagne. Antérieur d'environ un demi-siècle,
le
mausolée est un monument funéraire privé. Il fut érigé par la famille
des Julii en dehors de la zone urbaine, dans la nécropole. L’Arc Municipal matérialise la limite de l’espace urbain et commémore, par ses reliefs, la gloire de Rome et le triste sort de ceux qui se sont opposés à sa tutelle. Privé de ses parties hautes (entablement et attique), il a été élevé à l’entrée de la ville dans les années 10-25 ap. J.-C. Il mesure actuellement 8 mètres de hauteur. L’Arc a été conçu sur un schéma très proche de celui d’Orange, bien qu’il ne présente qu’une seule baie. |
Les
fruits et les fleurs qui décorent l’archivolte des deux arcs de tête de
la voûte à caissons de l’Arc signalent les bienfaits et l’abondance que
Rome a apportés à la Gaule. De même, les quatre victoires ailées,
porteuses de branches de laurier et d’étendards, sculptées dans les
écoinçons, célèbrent la gloire de Rome. |
Les reliefs de ses piles
latérales montrent des Gaulois captifs enchaînés à un trophée (poteau
de bois où sont accrochées les dépouilles guerrières). |
LE MAUSOLEE
Le Mausolée est un des monuments funéraires les mieux conservés du monde romain. Haut de 17 mètres environ, il s’élevait à l’entrée de la nécropole de Glanum. Il fut édifié dans les années 30-20 av. J.-C. par les descendants d’un notable local qui s’était engagé dans les armées de César et s’y était illustré, pour recevoir avec la citoyenneté romaine, le même nom que le Dictateur, Julius. L’inscription gravée sur l’architrave de la face ouest du monument en témoigne : - "Sextius, Lucius, Marcus, fils de Caius, de la famille des Julii, à leurs parents". - Les statues figurant dans la tholos représenteraient deux membres de la famille. Très dégradées, elles ont été remplacées par des copies à l’identique lors de la restauration de 2007-2008. A l’intérieur du Mausolée, aucune urne cinéraire ou inhumation n’a été trouvée, il peut donc s’agir d’un cénotaphe commémoratif. De bas en haut, le monument comporte : - un socle massif historié, aux reliefs accentués par la technique de la cernure, où est évoquée sous forme mythique la valeur guerrière du fondateur de la famille, - un petit arc à quatre faces qui suggère à la fois le triomphe militaire et la victoire sur la mort, - un petit temple rond (tholos) qui abrite les effigies de deux personnages héroïsés et fiers d’arborer la toge. Ce sont les "parentes", c’est-à-dire le père et le grand-père des dédicants. |
LES BAS-RELIEFS.
Bas-relief ouest du mausolée. Transposition dans le registre
homérique du thème de la vertu guerrière : le schéma est celui de
Ménélas protégeant le corps de Patrocle contre les troyens ; noter
l'étrangeté des ornements au-dessus des casques (cimiers) en éventail
ou en cornet. |
Bas-relief est du mausolée. Transposition héroïque de l'acte
de bravoure accompli par le fondateur de la famille dans les armées de
César (le personnage est représenté au centre du bas-relief en train de
désarçonner une Amazone ; une Victoire lui pose la main sur l'épaule).
Dans la partie gauche, la famille reçoit la nouvelle de sa victoire et
de son accession à la citoyenneté romaine. |
Bas-relief nord du mausolée. Un combat de cavaliers évoque
la vertu guerrière du personnage héroïsé. Noter l'habileté du sculpteur
dans la représentation des chevaux qui semblent jaillir de la pierre. |
Pas de photo du bas-relief sud mais cette explication tout
de même.
Transposition dans le registre mythologique du thème du courage et de
la vertu : il s'agit de la chasse au sanglier de Calydon, conduite par
Méléagre
avec le concours de Castor et Pollux (les deux cavaliers que encadrent
le sanglier). A gauche sont représentés les compagnons de Méléagre qui ont été blessés au cours de l'opération, à l'arrière-plan leurs compagnons lèvent les bras en signe de deuil ou de déploration. (Etudes de Pierre Gros et Henri Rolland. Relevés de J. Bruchet). |
Le petit temple rond (tholos) dominant le mausolée, il
abrite les effigies de deux personnages héroïsés et fiers d’arborer la
toge. Ce sont les "parentes", c’est-à-dire le père et le grand-père des
dédicants (vignette du milieu à droite). |
GLANUM. On traverse la route qui mène aux Baux-de-Provence pour
entrer dans le
site archéologique ... |
Soulignons d'abord la qualité des panneaux explicatifs : textes concis et graphismes soignés concourent à l'excellence de cette visite. J'aurais bien aimé que mes cours d'histoire romaine soient illustrés par un tel ensemble. |
La rue principale traverse la ville du nord au sud
(orientation de cette prise de vue). |
De
larges dalles recouvrent les égouts et les canalisations d'eau propre.
Les égouts - vignette à gauche en bas - évacuaient les eaux usées et
les
eaux de pluie, parfois
torrentielles, vers l'extérieur de la ville. La canalisation d'eau
propre - en bleu ciel sur la vignette - plus petite, court
parallèlement à l'égout sur toute sa
longueur. |
La maison des Antes (ante = "renforcement de l'extrémité
d'un mur généralement agrémentée d'un pilastre surmonté d'un
chapiteau", sur la photo, ce sont les deux
support rectangulaires du fond). Elle est
caractéristique des demeures hellénistiques méditerranéennes. Comme à
la villa Marius, les pièces d'habitation ouvre sur une cour bordée de
portiques - péristyle - occupée au centre par un bassin recevant les
eaux de pluie, l'impluvium. Le trop-plein se déverse dans une citerne
située en dessous, dont l'écoulement permettait le nettoyage des
latrines. Une pièce fut valorisée à l'époque romaine par deux antes,
pilastres d'angle à l'extrémité des murs, ornés de chapiteaux
corinthiens. |
A l'époque romaine, une partie du marché fut modifié en
sanctuaire dédié à la Bonne Déesse - Bona Dea, déesse oraculaire qui
écoute
les prières. L'autel votif, découvert en 1937, daté du Ier ou IIe
siècle, est dédié "aux oreilles" de la déesse représentées dans un
couronne végétale. |
L'inscription complète est "AURIBUS LOREIA PIA MINISTRA."
Remarquez les deux oreilles (auribus) au centre de la couronne. |
Tradition romaine, les Thermes de
Glanum construits à partir de 40 avt JC, ont été transformés à la fin
du 1er siècle ap JC. |
Cet établissement de bains publics comprenait
un bassin alimenté par une fontaine en forme de masque de théâtre que
vous pouvez voir au milieu de la largeur de l'autre côté du bassin. |
Une aire plus large servait de gymnase en plein air
(palestre). Le bassin évoqué juste avant est à droite, alors que
sur la gauche on trouve trois salles. |
Les thermes comprennent trois salles : la
salle froide (frigidarium) - la salle tiède (tepidarium) et la salle
chaude (caldarium). Le chauffage de l'eau du bain est réalisé grâce à
l'installation d'un hypocauste qui permet de produire de l'air chaud
circulant sous le plancher des salles. La source de chaleur est en
effet située en contrebas ou sous les thermes : ce type de chauffage
est alors appelé ''hypocauste'' de "hypo" : sous et "kaiô" : brûler,
chauffer. La chaleur produite par le foyer (praefurnium) circule entre des pilettes de briques - ce sont les briques rouges sur la photo - qui supportent le plancher des pièces à chauffer. L’air chaud circule également dans des tubulures, « tubuli », tuyaux en terre cuite insérés dans les murs et enveloppant les différentes salles jusqu’au plafond. Les salles tièdes sont naturellement plus éloignées de la source de chaleur que les pièces chaudes. |
La maison de Cybèle et d'Atys. Bâtie au IIème siècle av JC,
elle fut occupée pendant 5 siècles et connut de nombreux remaniements.
Dans la légende initialement phrygienne puis grecque avant de
s'occidentaliser, Cybèle s'était opposée au mariage d'Atys et de la
nymphe Sagaritis. Atys alors devenu fou s'émascula. Cybèle eut-elle
regrettée son geste ? Elle le métamorphosa finalement en pin. |
A droite de l'image, la curie, reconnaissable
à son abside, était le lieu des réunions des
assemblées municipales. Elle est prolongée par la salle de tribunal et
la chapelle du culte impérial. |
La
basilique, édifice romain formé d'une grande salle rectangulaire
divisée en plusieurs nefs par des colonnades et terminée par une
abside, annexée au Forum et servant de cours de justice. C'était un
vaste
bâtiment administratif dont il ne reste que 24 piliers de fondation. |
Le Forum, place publique romaine qui était fermée par deux
portiques. Tour à tour, centre monumental hellénistique, quartier
d'habitation, forum augustéen suivi d'un deuxième forum accueillant une
basilique. Des vestiges hellénistiques ont été découverts sous le forum romain. En 2007, sa restitution a été entreprise en choisissant de rendre la configuration de la fin du 1er siècle av JC. Deux "fenêtres archéologiques" - ouvertes dans le sol - permettent d'observer les parties d'époques antérieurs : le puits à dromos et la place trapézoïdale hellénistique. |
Le puits à dromos. Il tient son nom du couloir, ou dromos,
aménagé en un escalier d'accès à l'eau. 5 inscriptions sur marbre ont
été découvertes à l'occasion de fouilles entreprise entre 1984 et 1989.
Datées de la seconde moitié du IIe siècle, elles sont dédiées aux
frères impériaux Marc Aurèle et Luicius Verus, à Septime Sévère, à son
épouse Julia Domna et leur fils Caracalla. |
La
fontaine triomphale. Comme au château de Tourves, et même si
les illustrations sont parfois des
hypothèses de restitution, on voudrait par un jeu d'imagination relever
les murs de cette cité, redresser les statues et les fontaines,
entendre
le bruit de l'eau et évoquer la vie dont ce lieu fut le théâtre. La fontaine était alimentée par une canalisation en plomb qui prenait certainement naissance dans l'un des bassins de captage alimentés par l'aqueduc de Peirou. |
Imaginez ... Positionnez
votre souris sur l'image et un peu
de
patience pour admirer ...
Les temples géminés. Deux temples à l'architecture identique, mais de taille différente, ont été édifiés en l'honneur de la famille impériale. Ils étaient mis en valeur par un péribole, grand portique en U qui embrassait les temples. |
Chapiteaux, blocs de corniches, acrotères (ornement du sommet) ... découverts sur le site ont servi de modèle, en 1992, pour la reconstitution d'un angle du petit temple. Du grand temple, restent les fondations, et des blocs effondrés. |
Le rempart. Ses murs défensifs sont constitués de blocs
s'appuyant sur des murs d'enceinte protohistoriques. Au centre, une
porte charretière et une porte piétonne cantonnée d'une tour séparaient
les nouveaux quartiers urbanisés et l'ancien centre ville indigène,
avec le quartier de la source sacrée. A l'époque romaine, cette porte a
été transformée en entrée d'honneur. |
Le monument de C. Marcius Paeto se situe juste après le
rempart, il a été remonté en 1966 par J. Bruchet et H. Rolland ; si sa
fidélité n'est pas garantie, elle reste néanmoins recevable (Glanum,
oppidum
Latinum de Narbonnaise, Anne Roth-Congès - 1992). |
La source sacrée. Les Saliens lui attribuaient des vertus
thérapeutiques. Le culte du Dieu "Glan" autour de ses eaux favorise le
développement de l'habitat et contribue à la fortune du site. D'abord
simple bassin taillé dans la roche la source est couverte d'un édifice
au IIe siècle av JC. Le bassin (à droite), accessible par un escalier, était alimenté par une galerie de captage. A l'époque romaine, le sanctuaire d'Hercule et le temple Valetudo sont ajoutés de part et d'autre de la source. Le temple Valetudo est situé à gauche de la source, à l'emplacement des trois colonnes. Valutedo était la déesse romaine de la santé. Ci-dessous, le sanctuaire d'hercule. |
De nombreux autels votifs ont été retrouvés devant le
sanctuaire d'Hercule. Vous pouvez facilement y lire ce nom. Un exemple
de traduction, sur la stèle du milieu : HERCVLI F(ieri) A(rea) L(oco)
ROG(ato) ET ROG(ato) EIVS VOTO, soit : " A Hercule en un lieu consacré
et qu'il avait revendiqué pour le vœu qui lui était adressé ".
(traduction J.-J. Hatt). |
A gauche, l'escalier bordé de terrasses qui étaient
habitées, il reliait la source au sanctuaire rupestre. A gauche les
fumoirs à vin servaient à fumer le vin pour mieux le conserver. |
Les maison indigènes correspondent à des habitations
d'époque gauloise datant d'avant la monumentalisation de la ville. |
On révise ... Et comme nous avions souhaité relever les murs
... |
Et voilà ... Au XVIème siècles les Antiques (l'arc de
triomphe et le mausolée) étaient le seul témoin visible de la ville de
Glanum, ils n'intéressaient que quelques érudits et voyageurs.
Puis aux XVII et XVIIIe siècle, les découvertes d'objet antiques se
sont multipliés aux abords du site. En 1921, le site devient l'objet de fouilles dirigées par Jules Formigé, architecte des monuments historiques. Sous l'autorité de ce dernier, Pierre Brun dirige pendant 20 ans les travaux ; il dégage les abords de la basilique, les maisons du quartier nord et les thermes. Henri Rolland lui succède de 1941 à 1969. Depuis 1983, les fouilles ont repris, apportant notamment une meilleure connaissance des remparts et des temples géminés. Photo, il s'agit d'une maquette construite à partir de planches à découper dans le livre : " Cité gallo-romane de Glanum : Provence, numéro 35 " (Anne-Marie Piaulet, François Salviat, Jean-Marie Lemaire, Alain de Bussac) disponible à la boutique du site ou sur internet. |
" Contemplata aliis
tradere " - Communiquer aux autres ce que l'on a contemplé. Une très
belle visite à ne pas manquer. Egalement incontournable, cette vidéo : L'expansion de Glanum from Gantelet Yohan on Vimeo. |
Envie de voir plus Grand ? C'est ICI - et 1000 pas romains plus loin c'est en page 2. |
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