Chemin privé !
3 - Exposition à L'abbaye de La Celle : Villae, villas romaines
en Gaule du Sud et + ...


Juin 2021, B. me signale qu'une borne romaine est présentée à La Celle dans le cadre d'une exposition consacrée aux villas romaines. Il faut donc aller voir...

L'abbaye de La Celle, joyau de l'art roman en Provence, va ici s'inscrire en filigrane de cette page ; n'y cherchez rien de magistral ou d'exhaustif, je vous invite juste à découvrir un joli patrimoine gallo-romain de Provence.

L'exposition « Villae, villas romaines en Gaule du Sud », (trop) temporaire (19 mai - 31 octobre 2021) a remarquablement mis en valeur un regroupement d'objets dispersés en Provence ; elle méritait bien ici cette prolongation pour tous ceux qui n'auront pas pu s'y rendre. Bravo aux organisateurs, accueil très sympathique et merci à B.
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abbaye de lacelle var
Retour sur une histoire bimillénaire : avant l'abbaye... Les Romains. Le site du monastère est habité dès l’âge du Fer. À cette occupation gauloise, succède l’implantation d’une villa gallo-romaine dont l'activité principale était la production de vin.

L’activité de la villa sera importante du Ier au VIe siècle grâce notamment à la proximité de la voie Aurélia qui permet une activité commerciale. La production de vin se poursuivra jusqu’au VIIIe siècle avec des modifications dans l’agencement des bâtiments.

Les commentaires sont extraits des guides de visite "Abbaye de la Celle, monument médiéval remarquable" et "Expossition Villae Villas romaine en Gaulle du Sud" téléchargés sur le site abbayedelacelle.fr
statue romaine aphrodite  pourrières var france
De nombreux objets exposés permettent de  découvrir les cultures produites comme le vin et l’huile mais aussi les céréales et le textile. Le parcours de l’exposition entraîne ainsi le public à la rencontre de ces villae dont le rôle illustre l’adaptation de la population gauloise locale au mode de vie romain. De nombreux objets découverts à travers la Gaule romaine méridionale jalonnent cette exposition.

Au-dessus, statue de vénus anadyomène (autre nom d'Aphrodite, déesse grecque de l'amour, du désir et de la beauté). Reproduction en plâtre teinté (original en marbre blanc). I - IIe siècle. Découverte à Pourrières (Var) lors des travaux agricoles à la Villa Rustica des Eyssalettes en 1886. L'original est propriété du musée Calvet d'Avignon.
dortoir abbaye la celle var france
L'ancien dortoir de l'abbaye de La Celle héberge désormais des expositions.

L'exposition Villas romaines en Gaule du Sud a été montée en s’appuyant sur le passé antique du site. En effet, les fouilles archéologiques successives réalisées ici depuis 1998, ont mis au jour les vestiges d’une villa romaine qui produisait principalement du vin. L’exposition retrace cette exploitation systématique des campagnes durant l’époque romaine. Au départ, il s’agit plutôt de petites fermes, qui peu à peu se transforment en réels domaines, « richement décorés de mosaïques et de peintures et équipés de thermes », comme l’expliquent les commissaires de l’exposition.

villa romaine provence var exposition
Maquette de la villa Pardigon 3, Cavalaire sur Mer, Var. Propriété du centre archéologique du Var.

La villa romaine rurale comprenait trois parties : la pars urbana, partie résidentielle du maître du domaine et de sa famille ; la pars rustica, bâtiments rustiques à vocation artisanale et agricole (ouvriers, animaux, outillages) ; la pars frutuaria, espace de stockage des provisions est récoltes.
amphore gauloise 4 vin commerce var narbonnaise france provence
AMPHORES GAULOISES 4 ou le triomphe du vin gaulois. Si les Gaulois sont de grands amateurs de vin, ils en deviennent à partir de la conquête également de grands producteurs. A partir du Ier siècle, le nombre d'ateliers de production augmentent naturellement avec celui des domaines devenus plus nombreux.

Les amphores gauloises se distinguent dans le répertoire de l'époque romaine comme étant des conteneurs à fond plat, facilement identifiables par les chercheurs qui travaillent sur le commerce du vin gaulois durant l'Antiquité. Dans cette série, c'est l'amphore dite "Gauloise 4" qui va être le plus représentative. Sa production va perdurer jusqu'au début du IVe siècle.

On moud.
meule romaine pompeienne pompei
MEULE POMPEIENNE. Ce catillus, découvert au Thoronet, est la partie supérieure d'une meule d'époque romaine, dite "pompéienne", car systématiquement retrouvé dans les boulangeries de la cité italienne. Il est en basalte, hauteur : 62 cm, diamètre : 65 cm. Les grains étaient versés dans la partie supérieure mise en mouvement par action (force humaine ou animale) sur un bras en bois enchassé dans les oreilles (trou carré).

" Le moulin romain se composait d'une pierre taillée en forme de cône qui portait le nom de meta, à cause de sa ressemblance avec les bornes de cirque, et d'une autre pierre taillée en forme de sablier dont les panses seraient ouvertes et évasées et que l'on appelait le catillus. Ce catillus constituait, en réalité, un double entonnoir. L'entonnoir inférieur coiffait la meta, l'entonnoir supérieur recevait le grain. " (Bulletin de la Société française des ingénieurs coloniaux - 1917 et images : Bulletin de la Société archéologique champenoise - 2000).


On marche : mille pas romains.
borne millaire romaine cadeou brignoles tourves valbelle musee marseille
BORNE ROMAINE de Néron, découverte en 1745 à Cadéou (entre Brignoles et Tourves - Musée d'archéologie méditerranéenne de Marseille). Double intérêt pour cette très jolie borne : une de + pour "la collection" et le fait de la relier à Omer de Valbelle, notre bien-aimé gentilhomme, qui l'avait un temps placée dans le parc de son château de Tourves. Suivez les 2 liens pour plus d'informations.
NERO·CLAUDIUS
Néron Claude César Auguste

DIVI·CLAUDI F(ilius)
Fils de Claude divinisé

GERMANI·CAESAR
Petit-fils de Germanicus César

NEP·T·CAESARIS·AUG
Arrière petit-fils d'Auguste divinisé

PRON·DIVI·AUG·ABNE
Arrière-arrière-petit-fils d'Auguste divinisé

CAESAR·AUG·GERMANICUS
Vainqueur des Germains

PONTIF·MAX·TR·POT·IIII
Grand pontife, titulaire de sa quatrième puissance tribucienne

IMPIIII·COS·III·P·P
Triomphateur pour la quatrième fois, consul pour la troisième fois, père de la patrie.

RESTITUIT
A restauré (cette route)

" Après sa découverte au milieu du XVIIIe siècle, la borne fut transportée au château de Valbelle de Tourves où le comte y rajouta son nom et son titre à la suite de l'inscription romaine:
ANNO 1765 / JOS. ALPH. AUDOM. /
COMES DE VALBELLE
DUX MILITARIS

Le site "saintmaximin2008.fr" propose une photo montrant la borne romaine encore présente dans l'enceinte du château. Par déduction mais sans garantie - quoique : le trépied, l'arbre en bordure des remparts ... Tout laisse à penser que l'image ci-dessus, une ancienne carte postale, montre aussi notre borne.

On décore
provence romaine statue var france
Les villas sont parfois richement décorées de peintures murales, mosaïques, bains et jardins privatifs. Ci-dessus en haut à gauche, puis sens de lecture :
  • buste de Mercure, dieu du commerce et des voies de communication. . H 62 cm. Fin IIe début IIIe s. Découvert à Toulon. Il est coiffé de son chapeau ailé (pétase) portant contre épaule gauche le traditionnel caducée, attribut caractéristique du héraut des Dieux.
  • Aryballe, H 7 cm - D 4,5 cm. Découvert en 1997 à Pignans, Var. Récipient servant aux huiles parfumées destinées aux soins du corps.
  • Tête de Dieu Silvain, protecteur des bois et forêts. Reproduction en plâtre, H 15 cm, I - IIème s. Original découvert en 1905 lors de labours agricoles à Pourrières.
  • Hermès de Bacchus, reproduction d'un original disparu. 1er s. Découvert à Fréjus.
  • Hermès de Bacchus. Marbre blanc. H 17 cm. 1er s. Découvert à Fréjus.
  • Cadran solaire conique (horlogium). En grès. L 22 cm H 20 cm. Découvert en 1926-1928 à Fréjus. Apparus dans la première moitié du IIIe s avant JC, les cadrans solaires dit coniques ou sphériques sont des instrusments de mesure du temps dans la forme n'a pas évolué depuis sa création. Dans le Var, on connait au moins six cadrans solaires d'époque romaine dont trois relèvent du type sphérique.
  • Tête de Fortuna, divinité du hasard et de la chance. Marbre blanc, H 27 cm. IIe s. Découverte à Toulon.

Mosaïque des trois Grâces et de Dionysos
mosaique des trois graces dionysos bacchus vinon sur verdon manosque
Dionysos (dieu grec de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure - Bacchus chez les Romains). Découverte en 1919 à Vinon-sur-Verdon dans les restes d'un villa romaine. Cette grande mosaïque, 5,40 mètres de long par 2,10, datée de la fin du IVe siècle, a été trouvée dans la pièce centrale, probablement un triclinium (salle de réception ou salle à manger). Elle est classée monument historique depuis 1923.
  • A gauche, Bacchus et son thyrse ("baton, attribut de Dyonisos") ; à sa gauche Ikarios, pauvre paysan propose son hospitalité alors qu'il n'a pas reconnu le dieu romain. Bacchus lui offre alors une brassée de raisin marquant ainsi l'invention de la vigne. Cette scène a toute sa place dans cette région vinicole.
  • Au centre, les trois Grâces. La scène évoque le retour du bienfait au bienfaiteur.
  • A droite, de nouveau Ikarios, ordonnant du doigt à son serviteur de s'emparer du bouc sacrilège qui veut dévorer la vigne offerte par Bacchus. Celui-ci lui indique que c'est à lui d'accomplir le sacrifice puisqu'il est le bénéficiaire du don.
Bienfait d'Ikarios - Rendu de Bacchus qui offre la vigne - Sacrifice du bouc, cette mosaïque témmoigne d'un certain art de vivre dans une société ou les élites locales affichent réflexions intellectuels et morale antique.


Lampes à huile
provence romaine narbonnaise lampe a huille var
Au centre, lampe à huile de type Deneauve VIII. Terre cuite moulée. L 10,3 cm, D 8,5 cm. Atelier d'Afrique du Nord, IIIe s. Découverte en 1980 à La Garde.

A gauche, Lampe à huile de type Bussière DX3. Terre cuite moulée. L 9,5 cm. Atelier d'Afrique du Nord (150 à 225 après JC).

A droite, lampe à huile de type Loeschcke IA. Terre cuite moulée. L 10 cm. Auguste-Tibère 27 av JC - 37 après.

D'autres amphores.
amphores epave mediterranee saint st raphael rafael var
Amphores d'épaves, musée archéologique de Saint-Raphaël.

Le développement de l'oléiculture en Gaule méridionale est contraint par les limites climatiques supportés par les oliviers. L'oléiculture occupait donc une place moins importante que la viticulture. Son commerce ne devait pas dépasser pas les limites de la région.


Ci dessus (exposition à La Celle) :
  • Amphore Dressel 2-4 de Narbonnaise - Ier-IIe siècle, conteneur de vin typique de l'époque impériale. Inventée dans le monde grec, elle est perfectionnée en Italieay 1er siècle et s'est rapidement imposée dans l'ensemble du bassin méditerranéen. Elle ne sera détrônée que par le tonneau qui s'impose dans le courant du IIe siècle.
  • Amphore G2 - Bertucchi 6A - H 58 CM D 38 cm. Il s'agit vraisemblablement de la première forme d'amphore gauloise à fond plat, qui ouvre la série d'une multitude de variantes dont la Gauloise 4 sera la plus diffusée (voir supra). Ce modèle destiné au transport du vin, est né à Marseille, sur la Butte des Carmes dans la seconde moitié du Ier siècle avant JC.
  • Amphore G5. H63 cm D 40 cm. Corse. Amphore gauloise destinée au commerce du vin, semble surtout produite à l'Est du Rhône.
  • Amphore G4. H66 cm D 40 cm. Arles, musée. Amphore à vin gaulois caractéristique durant toute l'époque impériale.
Ci-dessous amphores provenant d'épaves romaines, musée archéologique de Saint-Raphaël.


La villa Marius - ou villa du Loou (du nom du domaine) - à La Roquebrussanne (Var).

Le site a été découvert en 1977 par M. Marius Baudino, propriétaire, qui alerte immédiatement la Direction des antiquités historiques du Var - Côte d'Azur. Une fouille de sauvetage est effectuée de 1978 à 1983, il s'agissait alors de la première fouille complète d'une ferme gallo-romaine à vocation vinicole en Provence. Elle a permis la collecte d'une quantité importante de matériel archéologique et le dégagement de structures d'époques différentes sur un superficie d'environ 5000 m².
villa romaine la roquebrussanne ferme loou lou
Ce grand ensemble de bâtiments constituait le centre d'un vaste domaine agricole. On y cultivait principalement la vigne, l'olivier mais aussi les légumineuses. La capacité maximale atteinte a été de 1100 hectolitres de vin par an. Une vingtaine de tombes datant du 3ème siècle ont été retrouvées sur le site. Les espèces animales retrouvaient parmi les ossements attestent de la présence de chiens, volailles, bœufs, moutons, ânes, chevaux, lapins, sangliers, chèvres et cervidés.
villa romaine la roquebrussanne loou lou
L'établissement date de 46 avant notre ère, quand le domaine fut attribué à un militaire de la 6ème légion en récompense de ses services, puis agrandi au fil des siècles : la pierre remplace le bois ; jardin, bassin et péristyle viennent agrémenter la demeure, une nouvelle aile thermale et un chai plus grand sont construits ... Jusqu'à son abandon au cours de dernier quart du 2ème siècle, soit après 250 ans d'occupation. Une occupation ponctuelle est notée jusqu'au VIème siècle.

La propriété s'est développée autour de deux villas : Rustica et Urbana, articulées autour du plan ci-contre qui permet de distinguer : cellier, fouloir, cuves, pressoir, cour, des cases pour les esclaves, l'habitation principale, des thermes avec baignoires, des toilettes, 1 péristyle (galerie entourée de colonnes entourant le bassin), 1 atrium (salle de réception), 1 salle à manger (Triclinium) et des chambres (Cubiculi).

Cette liste ne permet toutefois pas d'évoquer quelque grande richesse puisqu'aucune trace de mosaïques, ni œuvre d'art n'ont été retrouvées.

4 à 5 autres villa gallo-romaines existaient sur le même territoire.

Remercions enfin le propriétaire qui a décidé de laisser un droit de visite libre à tous.
pilette hypocauste villa romaine loou lou la roquebrussane
" A droite, pilettes d'hypocauste, céramique, L 22 X 22 cm, ép 3 cm, IIe siècle. Trouvées à la villa romaine de La Roquebrussanne. Installées les unes sur les autres, elles constituaient le support du sol des espaces thermaux de la villa. Entre les piliers composés par ces pilettes, l'air chaud pouvait ainsi circuler plus facilement.

La particularité des pilettes exposées (exposition "Villae", abbaye de la Celle, mai-octobre 2021) est qu'elles portent des estampilles portant le nom d'ateliers de potiers situés dans la vallée du Tibre en Italie. Grâce au nom des consul romains mentionnés, nous connaissons leur année précise de production en l'occurence 123 après JC.

On dessine les plans, on construit, on mesure...

  • stèle de l'architecte Gaius, fils de Getulus, il tient dans sa main droite une règle et une truelle dans sa main gauche.
  • Equerre d'arpenteur-géomètre (moulage en résine, original en bronze), instrument de visée optique servant à mesurer des angles, découvert d'ans l'Oise. Constitué d'un bloc cylindrique monté sur une douille d'emmanchement vertical. Son corps cylindrique est creux et percé de 16 fentes verticales très exactement placés de manière à permettre 8 visées séparées par des angles de 22,5°. Seuls 2 exemplaires sont attestés à ce jour dans le monde romain (Cologne et Ennemain).
  • au centre, poids de fil à plomb, bronze, Ht : 5,5 cm, D : 3,8 cm. Découvert à Hyères. Utilisé depuis la plus haute Antiquité par les bâtisseurs.
  • à droite, pied pliant, en bronze. L : 29,5 cm. Découvert en 1980 à Fréjus. Instrument de mesure pliant à deux branches réunies par une charnière. L'outil fermé mesure un demi-pied : 14,7 cm ; ouvert un pied romain : 29,5 cm. Des point ponctuent savamment trois de ses quatre faces de manière à définir des subdivisions du pied romain : plame (7,3 cm) et doigt (1.8 cm). Cet instrument pouvait être utilisé par plusieurs métiers nécessitant des mesures précises : architecte, artisant, ouvrier ou commerçant...

Du vin gaulois à Rome, à Palmyre, Carthage... Des amphores jusqu'en Inde.

Ci-contre, détail d'une colonne à décor de rinceaux de vigne. Marbre blanc. H 74 cm - D 37 cm. 1er siècle après JC. Découverte en 1846 à Vienne (Isère).

C'est au lendemain de la fondation de Narbonne, en 118 avt J-C, avec l'installation de vétérans dans les colonies établies sur le nouveau territoire, que la viticulture prend toute son ampleur avec la mise en place d'une culture intensive.

C'est à partir du Ier siècle que l'on voit très largement apparaître en Narbonnaise des installation viticoles, notamment des pressoirs et chais qui sont les éléments les plus caractéristiques et vont surtout laisser une empreinte archéologique forte.

Le vin gaulois, et notamment celui du Midi, va alors connaître
un succès illustré par de grands volumes d'amphores exportées dans toute la Gaule, en Europe septentrionale, naturellement Rome et l'Italie et jusqu'à Carthage, Palmyre...

A droite, différents outils agricoles servant à la culture de la vigne :
  • Pipette à vin, céramique, L 12 cm, Ier siècle, épave. Servant aux prélèvements d'échantillons.
  • Coupe sigillée sud-gauloise ornée d'une représentation de Bacchus ivre. Céramique, Marseille musée.
  • Serpette de vigneron. XXe siècle.
  • Col d'amphore Gauloise 4 avec bouchon en liège, Ier-IIe siècle. Découverte dans le port antique de Toulon, a conservé son bouchon en liège. Elle porte également une inscription peinte ainsi qu'une estampille sur l'anse au nom de Maturi.

NE EXTRA OLEAS (« Ne dépassez pas les Oliviers. »).

Le développement de l'oléiculture en Gaule méridionale est contraint par les limites climatiques supportées par les oliviers, arbres relativement sensibles aux gelées prononcées. Il est donc clair que le l'oléiculture occupait un place moins importante que la viticulture. Son commerce ne dépassait pas les limites de la région.

Ci-dessus, une amphore Haltern 70 H81 cm - D 33,5 cm. 1er siècle. Découverte dans les fouilles du Rhône à Arles en 2011. Produite en Bétique (Sud de l'Espagne), destinée au transport du defrutum (sirop de raisin) et/ou d'olives.

L'exemplaire exposé possède une inscription qui indique son contenu :
- OLIVA NIG - POS EX-DEFR - PEN EXCEL - L. POMPEI PHILODESPOTI,
- soit : " Olives noires conservées dans du defrutum, d'excellente qualité, commercialisée par Lucius Pompieus Philodespotus ".

Ci contre :
  • griffe à olives, XXe siècle.
  • Flacon contenant des olives. Découverte isolée au large d'Antibes.
 
lrefectoire salle a manger monastere abbaye la celle var france
LE RÉFECTOIRE. Abbaye de la Celle, un lieu d'exception pour les expositions.
Vaisselle gallo-romaine (musée archéologique de Saint-Raphaël) et reconstitution d'une cuisine romaine (exposition abbaye de La Celle).



SARCOPHAGE DIT DE "SYAGRIA". Reproduction en plâtre (original en marbre balnc). L : 2,20 m - H : 0,83 m. IIIe siècle après JC (remployé au VIe siècle). Mentionné par N-C Fabri de Peiresc en 1626 à La Gayolle (La Celle, Var). Nous l'avions déjà croisé au Palais des comtes de Provence à Brignoles, vous pourrez donc suivre le lien pour plus d'informations.

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